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La jeune héritière mademoiselle de Chartres consent à épouser le prince de Clèves à l’âge de 16 ans. Mais son mari se rend compte que la jeune fille ne l’aime ni ne le désire vraiment et s’en désespère. Quand paraît le duc de Nemours, elle s’en émeut et éprouve enfin ces sentiments et transports que cherche en vain à lui inspirer son époux. L’attirance est réciproque, Nemours cherche à assouvir sa passion, mais la princesse de Clèves lui échappe : en elle, les premiers émois amoureux bataillent avec son éducation et le serment de fidélité qu’elle a juré devant Dieu, sans avoir conscience de ce à quoi elle s’engageait.
« La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux. » M. d. L. F.Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
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Français -
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À propos de l'auteur
Madame de La Fayette
Madame de La Fayette (1634-1678) est un monument de la littérature française auquel on doit non seulement le premier roman d’analyse psychologique, mais aussi une véritable révolution : pour la première fois, la vie d’une femme, qui plus est écrite par l’une d’elles, la princesse de Clèves, est le coeur même de la fiction. Dans la France aristocratique du xviie siècle qui la réduit au silence, elle ose faire entendre ses tourments et sa voix intérieure. Elle dut fait paraître anonymement « La Princesse de Clèves » en 1678, comme en 1662 « La Princesse de Montpensier ». Le roman ne cessera d’inspirer les siècles suivants et, grâce à sa modernité, engendrera de multiples adaptations.